"[Ma mère] éprouvait une profonde admiration pour ma grand-mère
[et] vouait un vrai culte à mon grand-père."
(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)
Son père Lucien Pierre Bénard est né le 7 novembre 1888 à Paris-XIVe et décédé le 25 juin 1978 à Thiais (Val-de-Marne).
Sa mère Marguerite Aglae Paule Candelier est née le 29 septembre 1902 à Inchy-en-Artois (Pas-de-Calais) et décédée en 1994.
Ils se sont mariés le 24 octobre 1927 à Paris-IXe.
"Maman a une grande sœur, née d'un premier mariage de mon grand-père. Malgré leurs treize années d'écart, elle sont restées très proches l'une de l'autre ; c'est d'ailleurs dans la clinique que ma demi-tante a fondée avec son mari chirurgien à Choisy-le-Roi [...] que maman m'a donné le jour."
(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)
New York 1950. Maman a vingt ans, et mon grand-père, Lucien Bénard, surveille de près les conditions du contrat de la 20th Century Fox.
(Photo et légende tirées du livre "La belle histoire de Sébastien"
de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)
(Texte paru dans la revue Cinémonde n°768 d'avril 1949)
C'est dans cet appartement loué rue Spontini à Paris que Cécile Aubry a passé son enfance. Après la séparation de ces parents, sa mère s'est installée au Moulin Bleu et son père a continué à l'occuper seul.
Pour l'anecdote, cet appartement était juste au-dessus de celui de Michel Debré (ancien premier ministre). Lorsque ce dernier a été victime d'un attentat, il y eut quelques dégâts mais heureusement aucune victime.
Sur les photos ci-dessous, on peut voir Cécile Aubry dans sa chambre, aux côtés de son lit et de la harpe ou dans le salon. On y retrouve de nombreux tableaux et photographies de Cécile Aubry jeune, danseuse ou dans le rôle mythique de "Manon".
En 1949
(Photos et légendes tirées des revues Elle n°176 d'avril 1949 et Ciné Revue n°9 de mars 1949)
Au début des années 1950
En 1957
En 1959
En 1962
(Photos tirées de la revue Ciné Télé-Revue n°31 d'août 1962)
"Mon grand-père maternel était un homme assez rigide, plutôt strict, qui se faisait un devoir de venir tous les quinze jours au Moulin, moins pour voir ma mère que pour rendre visite à "Bon Maman", ma grand-mère maternelle qui vivait sous notre toit depuis leur séparation. Autant ma grand-mère était d'un caractère bohème qui s'accordait à la rusticité de la vie au Moulin, autant mon grand-père, soucieux de son confort de bourgeois lettré comme lui-même se définissait, ne s'y plaisait pas ; il passait son temps à dire qu'il y faisait "faim et froid"."
"Leurs discussions étaient toujours très tendues, orageuses ; il y avait à chaque fois des étincelles. Et il n'était pas rare que maman vienne y ajouter son grain de sel en prenant parti pour ma grand-mère. Lorsque mon grand-père estimait que ces "querelles de bonnes femmes" n'avaient que trop duré, il partait se réfugier au dernier étage de la maison, là où se trouvait l'unique télévision ; il préférait se coltiner des émissions "insipides" [...], plutôt que d'affronter les "deux harpies" liguées contre lui. Après coup, ma mère se mordait les doigts d'avoir pris parti. Car si elle éprouvait une profonde admiration pour ma grand-mère, elle vouait un vrai culte à mon grand-père."
"[Ma mère avait] une relation affective et fusionnelle avec ma grand-mère."
(D'après le livre "La belle histoire de Sébastien" de Mehdi el Glaoui paru le 28 novembre 2013 chez Michel Lafon)